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Archive pour janvier 2007

Islande – Sagas nordiques (Eddas) et Joga (by Bjork)

Mercredi 31 janvier 2007

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Histoire : Les moines irlandais sont les premières personnes connues à s’être installé en Islande, au huitième siècle, mais repartirent dès l’arrivée des vikings scandinaves (essentiellement des Norvégiens) qui se sont établis en Islande durant la période 870-930. L’ Islande fut le dernier pays européen à être colonisé.
A la fin du dixième siècle, le Groenland fut découvert et colonisé par les Islandais sous le commandement d’ Erik le Rouge, et aux alentours de l’an 1000 les Islandais furent les premiers européens à fouler le sol américain, 500 avant Christophe Colomb, bien que leur tentative de colonisation du Nouveau Monde qu’ils appelèrent « Vinland » échoua.

Climat : Une des idées reçues à propos de l’Islande est qu’il y fait un froid de pengouin, or, malgré une latitude élevée, le climat islandais est fortement tempéré sur la côte par la présence du Gulf Stream. À Reykjavík, Les températures sont assez fraîches en été (la moyenne de juillet étant 11°C), mais relativement douces en hiver (moyenne de janvier : 1°C).

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Langue : Langue germanique parlée en Islande, l’islandais (íslenska) a pour racine historique le norrois, qui était pratiqué depuis le Moyen Âge dans les pays scandinaves (Suède, Danemark, Norvège et Islande). L’isolement de l’Islande et son importante culture de l’écrit ont permis une conservation exceptionnelle de la langue originelle, non seulement dans sa version écrite, mais également dans sa version orale. Depuis plusieurs siècles, les autorités islandaises appliquent une politique volontariste pour préserver la « pureté » de la langue.

Dire « Bonjour » : Góðan dag (allemand : Guten Tag)

Littérature : Grâce à cette conservation exceptionnelle, un Islandais d’aujourd’hui est toujours capable de lire sans grande difficulté une saga que son ancêtre a écrit au XIIIe siècle. Il est temps donc d’évoquer ces sagas qui ont été imaginées et mises sur écrit à l’époque médiévale, à savoir l’Edda poétique et l’Edda de Snorri, sources majeures de notre connaissance de la mythologie nordique, et toutes deux écrites dans une langue largement accessible pour qui maîtrise l’islandais. Ces deux sagas constituent un trésor pour l’étude la mythologie scandinave.

Voir ici un article du Monde Diplomatique relatif à l’Islande

Bjork est sans doute la personnalité la plus connue d’Islande, et voici venu pour moi le temps de lui céder place et de la laisser interpréter Joga, l’occasion aussi de voir un clip sur l’Islande. Un voyage distordu, où l’on se perd avec plaisir. Le réalisateur prend un malin plaisir à jongler entre la splendeur des paysages d’Islande et les gros plans de roches volcaniques à peine recouvertes de mousses. A ce petit jeu, l’œil tombe vite dans le piège. Un fjörd ou une flaque d’eau? Créé à partir de photos et de morphings, le visuel de cette vidéo offre une animation pour le moins étrange et très fluctuante. A l’image des paysages islandais en perpétuelle transformation.

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Pour accéder aux paroles, lire la suite de l’article

(suite…)

Non, Yannick Noah n’est pas un enfoiré !

Mercredi 31 janvier 2007

(lu dans France-Soir)

Le chanteur et ancien tennisman n’est pas content. Lors de la série de concerts donnés du 24 au 29 janvier 2007 au Nouveau Zénith de Nantes, Yannick Noah a été la seule vedette de toute la bande des Enfoirés à s’insurger contre les luxueuses conditions d’hébergement, selon le Point. Considérant comme exagérés les frais engagés par la production pour loger les stars à l’Hermitage de La Baule, situé à 100 kilomètres de là, il est allé, seul, dormir à l’hotel Mercure de Nantes.

« Je viens chanter bénévolement pour les Restos du Coeur, je ne vais tout de même pas en profiter pour me faire héberger dans un palace de milliardaires. »

Simple opération pour entretenir son image ? Je ne le pense pas et crois à la sincérité de ses propos, compte tenu qu’en agissant ainsi il ne ménage pas ses confrères artistes qui eux préfèrent le confort d’un hotel de luxe, et ce, au moment où ils disent s’occuper d’une bonne cause…

Non, Yannick Noah n’est pas un enfoiré ! dans ZOB (Ze Old Blog) noahyannick1

Nobody Knows, de Kore-eda Hirokazu (2004)

Samedi 27 janvier 2007

Basé sur une histoire vraie, voila un film rare et beau. Triste aussi… encore un film où j’ai pas pu contenir ma petite larme. emoticone Mais attention, c’est aussi un film qui refuse tout misérabilisme, et qui n’est pas dépourvu d’humour !

Nobody Knows, de Kore-eda Hirokazu (2004) dans ZOB (Ze Old Blog) 18389249

L’histoire : Quatre enfants et leur mère au caractère insouciant vivent dans un petit appartement à Tôkyô. Les quatre enfants sont de pères différents et ne sont jamais allé à l’école. Ajoutant à cela que les propriétaires, qui souhaitaient louer l’appartement à une famille tranquille, ne connaissent l’existence que de l’aîné, Akira, contraignant les autres enfants à vivre dans la clandestinité. Un jour, leur mère disparaît en raison de son « travail »… Ainsi commence une nouvelle vie pour ces enfants livrés à eux-mêmes, une vie où Akira devra endosser le rôle à la fois de père et de mère.

Bande annonce

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Cette mission donne l’occasion d’observer, de manière quasi documentaire, les relations heureuses entre les membres d’une famille qui ignore dans quelle misère leur mère les a laissés. La sortie collective reste un des moments les plus forts de cette partie du film, jouée avec toute la spontanéité dont les acteurs amateurs font preuve. L’une des réussites du film réside dans son refus à tout manichéisme. L’acte de la mère reste impardonnable, certes, mais le film refuse à imposer un jugement sur son comportement, préférant laisser au spectateur la possibilité de se faire son idée. Bien qu’égoïste, la mère fait avant tout preuve d’insouciance, pour ne pas dire d’irresponsabilité, ce qui rend sa conduite assez choquante. De même que ce portrait nuancé d’une mère à priori condamnable, Kore-eda ne sombre pas dans le misérabilisme, si bien que le basculement vers la pauvreté et le tragique s’opère par petites touches à peine perceptibles. En nous brossant le quotidien de ces enfants, on retient de ce film un regard tendre sur l’enfance, où l’innocence propre à l’enfance est mise en parallèle avec les réalités du monde des adultes. Kore-eda capte cette faculté des enfants qui, même vivant dans des conditions difficiles, n’en arrivent pas moins à se créer des instants de bonheur, instants de bonheur arrachés à la dureté de leur quotidien.
En clair un très bon film, long (2h15), et réalisé avec une rigueur quasi documentaire, ce qui contribue à donner au film d’autant plus de crédibilité !

The Brilliant Green – Bye Bye Mr. Mug

Vendredi 26 janvier 2007

Jusqu’à maintenant je n’avais mis que Ai no Ai no Hoshi du groupe The Brilliant Green, voici un autre titre, intitulé Bye Bye Mr. Mug. Attention, la chanson ne commence qu’à la 35ème seconde du clip… « Mais pourquoi y’a pas de son ? Il est con celui-là de nous balancer un clip sans son ! » Non non, c’est normal ! emoticone

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Into the fire dolls and future days Goodbye our favourites and my love Mr. Mug
The life we know is ending the happiness rise and fall
Baby but I never thought we’d lose it all
Bye bye… Mr. Mug I don’t know was I dreaming?
When I thought I heard you say « we were in love »
But what am I to do know that I’ve overheard
And I know there’s another girl
I think it’s time that we said « Goodbye »… Mr. Mug
With nothing left but memories
The way that life used to be…
If only we could try once again
I’m sorry! bye bye…
Mr.Mug
Mr. Mug I don’t know was I dreaming?
When I thought I heard you say « we were in love »
But what am I to do know that I’ve overheard
And I know there’s another girl
I think it’s time that we said « Goodbye »… Mr. Mug
Baby no way can I keep this smiling face
Cause right now I’m so sad inside it’s gone away
Gonna miss you but now I know I don’t need you in my world
Now I know there’s another girl
I think it’s time that we said
« Goodbye »
Goodbye our favourites and my love Mr. Mug

The Brilliant Green - Bye Bye Mr. Mug dans ZOB (Ze Old Blog) 18789


				

L’insulte québécoise sur ciboire.com

Vendredi 26 janvier 2007

L’insulte québécoise sur ciboire.com dans ZOB (Ze Old Blog) bande

J’ai découvert un site pour générer des insultes québécoises tonitruantes. De quoi placer l’insulte à un niveau jusqu’alors jamais atteint ! emoticone

Soit vous générez une insulte en cliquant sur le petit bonhomme, soit vous choisissez vous-même les éléments de phrases qui composeront votre insulte. Complètement con, donc indispensable ! Aaah ces Québécois, y’a pas à dire ça a quand même plus de classe d’insulter en québécois… emoticone Amis de la poésie bonjour !

Alors ça peut donner :

Hey le débris de prépuce, espèce de rectum suintant de ciboire. Ta tronche de pédale me fait penser à une crisse de plotte fendue de travers macéré longtemps dans de la pisse d’ours polaire! Tu sais que mon objectif de carrière est de te chier sur la gueule au festival western de Saint-Tite pour envoyer ça à Drôles de Video. T’es tellement laid qu’à ta naissance les infirmières devaient t’installer la couche dans face!

Ou bien encore :

Toé la face de pet, espèce de pédé qui s’habille encore avec du linge fluo. Les pancartes dans le métro pis dans les abris d’autobus affichent partout que t’es un ostie de compteur de grains de maïs dans des étrons de lendemain d’épluchette dont la vue rappelle un clitoris passé date! Mon plus grand désir est de te pendre par les gosses au clocher de l’église devant ta petite soeur à un show des Backstreet Boys tout ça en te câlissant la gueule dans la litière de mon chat. Va danser en tutu sur le toit d’une grange en te récurant le cul avec la girouette!

Pour aller sur ciboire.com cliquez sur l’image :

entete_1x1 dans ZOB (Ze Old Blog)

Oasis – Stand By Me

Jeudi 25 janvier 2007

http://www.dailymotion.com/video/2nzzksddqhz68Z91

Made a meal and threw it up on Sunday I’ve -
gotta lot of things to learn
said I would and I’ll be leaving one day -
before my heart starts to burn
(Bridge)
So what’s the matter with you?
sing me something new… don’t you know
the cold and wind and rain don’t know
they only seem to come and go away

Times are hard when things have got no meaning
i’ve found a key upon the floor
maybe you and I will not believe in the things we find
behind the door
(Chorus)
Stand by me – nobody knows the way it’s gonna be
stand by me – nobody knows the way it’s gonna be
stand by me – nobody knows the way it’s gonna be

If you’re leaving will you take me with you
i’m tired of talking on my phone
there is one thing I can never give you
my heart can never be your home

Oasis - Stand By Me dans ZOB (Ze Old Blog) oasis

Découvrir la culture Ouighour

Mercredi 24 janvier 2007

« Ouïghour »… je suis à peu près sûr de n’avoir jamais écrit ce mot deux fois de la même façon tant il y a différentes orthographes possibles ! Ouïghour, mais aussi ouïgour, ou bien ouigour, mais encore ouighour, et pour finir uigur… Il s’agit du nom d’une ethnie d’origine turco-mongole vivant en Asie Centrale, et dont la grande majorité vit dans la province autonome du Xinjiang, au sein de la République Populaire de Chine. Le reste des Uigur vit au Kazakhstan ou bien en Ouzbékistan.

Histoire : Cette ethnie possède une longue histoire. Elle a pour origine un peuple, appelé « ding-ling », qui nomadisait dans les bassins du lac Baïkal au 3e siècle av.J.-C. Elle fut appelée « Tieli » au 5e siècle et « Huihu » sous la dynastie Tang. En 840, les Xiajiasi, peuple de la Chine antique, lancèrent des attaques pour supprimer le khanat huihu. La majorité de sa population se déplaça vers l’ouest, jusqu’aux contrées occidentales, et au lieu de vivre en nomade, elle s’y installa pour pratiquer l’exploitation agricole. Dans le même temps, elle s’est assimilée avec les habitants autochtones des anciennes principautés situées dans la région voisine du bassin du Tarim, les Han qui se réfugièrent dans les contrées occidentales à l’époque de la dynastie Han, les Tubu, les Qidan, et les Mongols qui s’y déplacèrent plus tard ; au début du 13e siècle, une communauté « Wei-wu-er » de l’époque contemporaine s’est formée. L’ethnie ouighour en est issue.
Culture : Les Ouighours possèdent une riche culture. Par exemple, Le Grand dictionnaire de langue tujue, Kutadgu Bilig ( bonheur, joie, et sagesse) et de nombreux ouvrages anciens ont enrichi le trésor culturel chinois. La musique classique, divers genres de chant et danse et de nombreux instruments de musique permettent à ce peuple de devenir une ethnie réputée pour le chant et la danse. Les sports des Ouighours sont diversifiées : la prise du bouc, Darwaz (danse sur une corde raide aérienne), la balançoire, la lutte etc. En outre, une activité culturelle, appelée mei-xi-lai-fu, comprenant le chant et la danse, la ballade, le récit du poème est organisée parmi les populations.
Religion : Ils pratiquèrent dans l’antiquité le chamanisme, le manichéisme, le nestorianisme, le zoroastrisme et le bouddhisme. Depuis le début du 10e siècle, ils se sont convertis à l’islam, principalement dominé par le courant soufi, donc une forme modérée de l’Islam, pour ne pas dire libérale. Néanmoins, à cause du contexte international, on assiste à l’émergence de certains groupes extrémistes comme le Mouvement Islamique du Turkestan Oriental, visant à créer un état islamique, et considéré par les Nations Unies comme étant une organisation terroriste.
Langue : La langue ouighoure appartient à la famille des langues turques relevant du système linguistique altaïque. Les Ouighours emploient pour noter leur langue l’alphabet arabe. Attention donc à ne pas confondre avec de l’arabe, toute langue employant l’alphabet arabe n’est pas forcément de l’arabe, de même que tous les musulmans ne sont pas arabes (comme d’ailleurs tous les arabes ne sont pas musulmans !).

En dépit de certaines bonnes volontés de Beijing, la culture Ouigour est quand même menacée par les migrations internes de la Chine, à savoir que l’important transfert de populations de chinois Han menace à terme le particularisme culturel de la région. Aussi la capitale du Xinjiang, Urumqi, est devenue une ville entièrement chinoise, en dépit des efforts de Beijing visant à maintenir la culture Ouigour.

Découvrir la culture Ouighour dans ZOB (Ze Old Blog) Urumqi

Mais s’agit-t-il de conserver vivante une culture, ou bien de la faire survivre à l’état de pur folklore ? Voici deux clips musicaux de la télévision Ouighour. A noter la façon dont sont intégrés des éléments de la musique traditionnelle dans la chanson contemporaine.

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La Roue du Dharma 3 – temple de Borobodur (Indonésie)

Mardi 23 janvier 2007

L’article d’aujourd’hui sur le Dharma (Loi bouddhique) s’articule autour de deux citations du Bouddha.

La Roue du Dharma 3 - temple de Borobodur (Indonésie) dans ZOB (Ze Old Blog) f9b727b6f2
« Soyez à vous-mêmes votre propre refuge. Soyez à vous-mêmes votre propre lumière. »

« Ne croyez pas les individus, fiez-vous aux enseignements ; ne croyez pas les mots, fiez-vous au sens ultime, ne croyez pas l’intellect, fiez-vous à la Sagesse. »

Ces deux phrases du Bouddha sont à replacer au moment de l’éveil du Bouddha Shakyamuni. Aussi a-t-il longuement hésité avant de se décider à dispenser la découverte qu’il avait faite, de crainte que le sens véritable de sa découverte ne puisse être percé par personne. En outre, il craignait qu’on en vienne à le déifier et à en faire l’objet d’un culte. Il a finalement céder sous l’injonction du dieu Brahma et a fait part de sa découverte aux hommes. Cette attitude révèle aussi le caractère non dogmatique du bouddhisme, à savoir que la vérité n’est pas imposée de l’extérieur ou ne vient pas d’une autorité, quelle qu’elle soit, mais doit être découverte à l’intérieur de soi comme l’on polit un miroir. A l’inverse des religions abrahamiques qui affirment sans ambages détenir la vérité vraie, le Bouddha ne fait rien d’autre que d’appeler celui qui veut atteindre l’éveil à suivre la Sagesse, étant entendu que cette Sagesse n’est accessible que si l’on passe outre l’intellect, outre les textes, et même jusqu’aux paroles du Bouddha ! Atteindre l’éveil ne demande pas au préalable la foi pure et simple en Bouddha comme l’on croirait dans les propos d’un prophète. C’est comme cela qu’il faut comprendre les dits du Bouddha nous invitant à être notre propre refuge, notre propre lumière, chacun doit vivre une expérience similaire à celle vécue par Shakyamuni et faire jour la vérité qui dort en soi. En définitive, le bouddhisme ne peut mener à aucune sorte de fanatisme, puisque la vérité sommeillant en soi, aucun dogme ne vient s’imposer de l’extérieur, ni même ne vient heurter les dogmes des autres traditions spirituelles. En clair, le Bouddha nous invite avant tout à opérer un travail introspectif et à se méfier autant de l’intellect (trop égocentré) que des vérités venant de l’extérieur que l’on prend pour vraies sans en avoir fait une expérience personnelle.

Maintenant un focus sur un pays, l’Indonésie, qui accueillit de nombreux foyers bouddhistes entre le 3ème et le 15ème siècle avant d’être gagnée à la foi musulmane. La vidéo et les photos montrent ce qui est très certainement l’un des plus grands monuments bouddhiques (stupa) au monde, le temple de Borobodur, édifié aux alentours de l’an 800 dans l’île de Java.

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L’abbé s’en est allé : le corps meurt… une idée porteuse de bonté, jamais…

Lundi 22 janvier 2007

Henri Grouès nous a quitté ce matin du 22 janvier 2007. Mais tous les français le connaissaient sous son nom d’abbé Pierre. Rien ou peu de choses prédestinait cet homme, né dans un milieu bourgeois aisé, à consacrer sa vie et son énergie à oeuvrer pour la lutte contre la pauvreté. Tout le monde connaît la fameuse date d’hiver 54, année de l’appel de l’abbé en faveur d’une « insurrection de la bonté » devant la misère des sans-abri alors que la France traversait un de ses hivers les plus rigoureux, mais pourtant la lutte de l’abbé en faveur de la Justice commence bien avant, durant la seconde guerre mondiale, lorsqu’il devient une figure importante de la Résistance Française, prenant alors le nom d’abbé Pierre. C’est en 1949, alors que la France sort ruinée de la guerre, que l’abbé Pierre décide la création des Compagnons d’Emmaüs destinée à aider les déshérités, les sans-abri en particulier.
A ceux qui pensent régler le problème de la pauvreté en éradiquant les pauvres, l’abbé ne disait rien d’autre :
« Il ne faut pas faire la guerre aux pauvres, mais à la pauvreté. »


Alors que certains hommes de Dieu passent le plus clair de leur temps dans un monastère ou bien dans des salons à discuter théologie (peut-être utile au demeurant…), des hommes de foi comme l’abbé Pierre n’en oublient pas moins de mettre en pratique le message des Évangiles, gardant à l’esprit qu’une foi sans pratique reste stérile, et que seule l’action au plus près des déshérités constitue l’essentiel du parcours de l’homme tourné vers Dieu. L’abbé nous a quitté, et bien qu’un hommage légitime doit lui être rendu, il est fort probable que l’abbé, plutôt que de nous voir s’attarder sur son décès, aurait préféré nous voir garder notre énergie pour continuer le combat contre la misère et les injustices.

Le corps matériel peut bien mourir… une idée porteuse de bonté, elle, ne meurt jamais…

Site d’ Emmaüs

L’abbé s’en est allé : le corps meurt… une idée porteuse de bonté, jamais… dans ZOB (Ze Old Blog) abbe_pierre

A permirèe vue c’est értnage mias c’est puroatnt la vrétié !

Lundi 15 janvier 2007

A permirèe vue c’est értnage mias c’est puroatnt la vrétié ! dans ZOB (Ze Old Blog) bande

L’Ordre des lettres…

Sleon une édtue de l’Uvinertisé de Cmabrigde, l’odrre des ltteers dnas un mot n’a pas d’ipmrotncae, la suele cohse ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soeint à la bnnoe pclae. Le rsete puet êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlbème. C’est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot. La peruve…

Arlos ne veenz puls m’ememdrer aevc les corerticons otrahhgropqiues.

cerveau dans ZOB (Ze Old Blog)

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